En juin (16.6) de cette année, la Cour de justice de l’Union européenne s’est prononcée en faveur des nounous et de leurs enfants.
Les allocations familiales ont été attribuées de manière inéquitable
Le différend est né de la réduction des prestations par l’Autriche, qui a introduit une baisse des allocations familiales en janvier 2019, lorsque le chancelier Sebastian Kurz était à la tête du gouvernement. Dans le cadre de ce système, le ministère des affaires familiales, chargé des décaissements, verse aux travailleurs migrants des allocations familiales d’un montant équivalent au coût de la vie dans les pays d’origine et de résidence.
Le niveau des contributions dépendait donc du niveau de vie des différents pays de l’Union européenne et variait à la hausse ou à la baisse d’un pays à l’autre. Cela montre que les salariés des pays les plus pauvres ont reçu moins d’argent pour leurs enfants que ceux des États membres les plus riches. La majorité des travailleurs étrangers sont originaires de pays dont le niveau de vie est inférieur à celui de l’Autriche.
Les employés de plusieurs pays sont concernés
Cette injustice a ainsi affecté les nounous et leurs familles de plusieurs pays qui se rendent en Autriche pour y travailler. En raison de la loi critiquée, nombre d’entre eux ont quitté leur emploi. Le mécanisme injuste comprenait des allocations et des prestations, notamment le bonus fiscal pour enfant à charge, le bonus familial plus, le bonus fiscal pour ménage à revenu unique, le bonus fiscal pour parent isolé et le bonus fiscal pour pension alimentaire.
Discrimination
La juridiction luxembourgeoise a estimé que les allocations familiales ne sont pas conformes au droit communautaire et sont donc illégales. Selon l’arrêt de la Cour, il s’agissait d’une discrimination indirecte fondée sur la nationalité des travailleurs migrants et l’Autriche a violé l’un des piliers fondamentaux de l’UE, à savoir le droit à la libre circulation des travailleurs au sein de l’UE.
L’action visant à ajuster le montant des allocations familiales a été introduite par la Commission européenne à Bruxelles en 2020. Cette décision a été soutenue par un certain nombre de pays tels que le V4 et les États baltes. Mais aussi la Croatie, la Slovénie, la Roumanie, la Belgique, le Portugal, l’Espagne et l’Italie. Le Danemark et la Norvège se rangent du côté de l’Autriche.
Égalité des droits
Les salariés résidant dans un autre État membre paient également des impôts au Trésor autrichien, contribuant ainsi pleinement au système économique et social. Par conséquent, ils ont droit aux prestations au même taux que les citoyens de l’État. La norme de l’Union détermine les mêmes droits.
Deux poids, deux mesures
Un autre problème de cette législation, en vigueur depuis plus de trois ans, est que l’ajustement des allocations familiales contesté par la Commission ne s’appliquait pas aux Autrichiens travaillant pour des employeurs autrichiens à l’étranger, où ils vivent également avec leurs enfants. Il s’agit d’une affaire basée sur le même principe.
Des allocations familiales valant des millions
L’Autriche a dû modifier cette loi, devenue la cible de critiques, pour éviter toute discrimination. Dans le cas contraire, elle s’exposerait à un autre procès pour non-application de l’arrêt de la CJUE. Dans ce cas, en plus de l’apurement de la dette, l’État devrait également faire face à des pénalités sous la forme de pénalités de retard et d’une pénalité financière.
La ministre responsable du ministère en charge du dossier, Susanne Raab, a déclaré qu’elle acceptait la décision du tribunal, qu’elle assumait la responsabilité de la situation et que la différence de prestations serait compensée pour les travailleurs concernés. Le montant total de la dette devrait s’élever à 220 millions d’euros.
Les allocations familiales dues et la procédure de paiement
Les allocations familiales sont versées automatiquement par le bureau des impôts autrichien aux travailleurs concernés sur la base des données introduites dans le système. Le processus de décaissement est en cours depuis le début du mois d’août. Certains ont déjà reçu la différence, d’autres doivent encore attendre. En cas d’informations insuffisantes, les autorités fiscales contactent les employés travaillant en Autriche qui sont concernés. L’ambassade de la République slovaque en Autriche en a fait part sur son compte Facebook.
L’ambassade a également déclaré que si les données fournies dans le système fiscal sont obsolètes ou incomplètes, par ex. Si vous avez changé de banque et que votre numéro de compte est différent, vous devez faire votre demande via le portail électronique FinanzOnline, qui vous permet de communiquer par voie électronique avec le bureau des impôts autrichien, ou via le formulaire Beih100. De plus amples informations sont disponibles sur cette page. Par conséquent, si vous attendez que vos prestations soient complétées, nous vous recommandons de vérifier que le bureau des impôts autrichien dispose de toutes les informations nécessaires.
Si vous souhaitez devenir un aidant, découvrez comment y parvenir ici. Vous pouvez découvrir les prestations sociales offertes par les pays étrangers et celles offertes par la Slovaquie dans les articles suivants du blog.