La transparence des salaires est un problème depuis que les salaires existent. Les employeurs peuvent négocier les conditions avec chaque employé individuellement s’ils ne rendent pas publiques les informations sur les salaires. C’est pourquoi de nombreuses personnes sont prêtes à se contenter d’un salaire inférieur, et ce pour plusieurs raisons. Les raisons peuvent être une sous-estimation, de mauvaises compétences en matière de négociation ou une méconnaissance du salaire moyen dans un domaine particulier. Toutefois, ces facteurs ne doivent pas être pris en compte. C’est pourquoi l’Union européenne tente de résoudre ce problème.
Comment l’UE s’attaque-t-elle spécifiquement à ce problème ?
Les nouvelles règles de la directive européenne sur la transparence ont été proposées pour la première fois en mars 2021. Suite à leur récente approbation, elles abordent deux questions principales : l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes et la transparence globale. Les femmes sont payées environ 13 % de moins en moyenne dans l’UE. La différence va de 0,7 % au Luxembourg à 22,3 % en Lettonie. La solution a consisté à imposer un rapport sur les salaires à tous les employeurs de plus de 100 salariés. Si les femmes sont payées au moins 5 % de moins pour le même travail et qu’il n’y a pas de raison objective à cela, l’employeur est tenu de faire amende honorable et de compenser la sous-rémunération.
Transparence des salaires pour les demandeurs d’emploi
La proposition de règlement sur la transparence des salaires pour les candidats à l’emploi exige des employeurs qu’ils fournissent des informations claires sur le niveau ou l’échelle du salaire de départ dans l’offre d’emploi ou avant l’entretien d’embauche. En introduisant ces lignes directrices, les demandeurs d’emploi de l’UE auront accès aux informations dont ils ont besoin pour prendre des décisions concernant leurs options de carrière et les employeurs pourront mettre en place un processus de recrutement plus transparent et plus équitable. Il s’agit d’un phénomène de société Atena nous le faisons depuis des années parce que nous reconnaissons l’importance de la transparence et que nous apprécions nos employés.
Droit à l’information des travailleurs
Tous les salariés de l’UE, quelle que soit la taille de l’entreprise, auront le droit de s’informer sur leur salaire personnel et sur le salaire moyen . Cela s’applique aux groupes de travailleurs répartis par sexe qui effectuent un travail identique ou similaire. Cette nouvelle politique permet aux employés d’obtenir des informations importantes sur leur rémunération. Elle garantit également l’égalité de traitement de tous les employés.
La transparence des rémunérations ne devrait-elle pas être la norme ?
Si, dans certains pays de l’UE, il est courant que les employeurs mentionnent le salaire dans les offres d’emploi, ce n’est pas le cas partout. Si l’on considère l’Amérique du Nord, par exemple, le Canada ne dispose de lois sur la transparence des rémunérations que dans 6 des 13 juridictions. Et c’est encore pire aux États-Unis. Seuls 17 des 50 États disposent de lois sur la transparence. Cependant, tous n’exigent pas des employeurs qu’ils fournissent aux candidats des informations sur l’échelle des salaires. Bien que la situation soit beaucoup plus transparente dans l’UE, certains pays n’obligent toujours pas les employeurs à divulguer les conditions salariales avant les entretiens d’embauche. Par conséquent, les modifications apportées à la directive auront certainement un impact positif sur les travailleurs de l’UE.
Comment voyons-nous les changements apportés à la directive européenne sur la transparence ?
La transparence, l’équité et l’égalité des chances sont les pierres angulaires sur lesquelles repose la société Atena . Ni le gouvernement ni l’UE n’ont eu à nous obliger à divulguer des informations salariales à chaque occasion d’emploi. C’est ce que nous avons toujours fait. Il n’y a jamais eu, et il n’y aura jamais, d’écart de rémunération dans notre société en fonction du sexe, de la nationalité ou de tout autre facteur subjectif. Cependant, même si nous ne sommes pas directement concernés par cette directive, nous pensons qu’elle n’apportera que des changements positifs à l’UE, car désormais, chaque employé sera récompensé sur la base de ses compétences et de son éducation, et non sur la base de son pouvoir de négociation et de sa volonté de se contenter d’un salaire inférieur à ce qu’il mérite.